« Elle nous disait qu'il bricolait » : une quinquagénaire avoue le meurtre de son mari à Ribérac, son corps retrouvé dans une fosse

Une femme de 59 ans a avoué, ce lundi 31 mars, avoir tué son mari de 86 ans à Ribérac, en Dordogne. Le corps de l’octogénaire, enfoui dans une fosse du garage familial depuis plusieurs années, a été découvert lors d’une perquisition, déclenchant une enquête pour meurtre par conjoint.

L’affaire a débuté le 27 mars dernier, lorsqu’un habitant de Ribérac a alerté la gendarmerie sur la disparition de l’homme, porté disparu depuis plusieurs années. Selon le procureur de la République de Périgueux, l’enquête, confiée à la brigade de recherches de Nontron, a rapidement établi que l’octogénaire  « n’avait plus donné signe de vie depuis longtemps ». Ce signalement a conduit les autorités à perquisitionner le domicile du couple ce lundi 31 mars.

À 10 heures, les gendarmes ont investi la maison du couple. Lors de cette opération, la femme de 59 ans a reconnu être à l’origine de la mort de son mari. Les techniciens en identification criminelle, présents sur place, ont découvert le corps sans vie de l’homme, enfoui dans une fosse située dans le garage. Placée en garde à vue pour « meurtre par conjoint » dans le cadre d’une enquête préliminaire, elle est toujours entendue par les enquêteurs ce mardi 1er avril.

Dans ce quartier tranquille de Ribérac, la nouvelle a provoqué une funeste onde de choc. La victime, décrite comme un ancien libraire à la retraite, était bien connue et appréciée. « C’était un brave gars, on ne s’y attendait pas du tout », témoigne un voisin, précisant que l’homme était « fâché avec ses filles » et n’avait pas été vu depuis des années. Les riverains rapportent avoir interrogé l’épouse à plusieurs reprises sur l’absence de son mari, recevant invariablement la même réponse : « Il bricolait au garage. »

Ce mardi 1er avril, les techniciens de l’identification criminelle poursuivaient leurs investigations sur les lieux dès le matin. La garde à vue de la quinquagénaire, entamée la veille, se prolongeait afin de clarifier les circonstances exactes du drame. Le parquet de Périgueux devrait communiquer davantage d’éléments dans les prochaines heures.

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