Wokisme : la Belgique devient le premier pays à supprimer le genre sur les cartes d'identité

Le ministre de l’Intérieur belge, Bernard Quintin, a annoncé ce mercredi 2 avril que les cartes d’identité pourront désormais omettre toute mention de sexe. Contrairement à d’autres pays, comme l’Allemagne, Malte ou le Canada, qui ont introduit une option « X » pour les personnes non binaires, la Belgique refuse d’ajouter une troisième catégorie. Les options disponibles se limiteront donc à « M » pour masculin, « F » pour féminin, ou rien.

Pour les conservateurs, cette demi-mesure reste une concession à une idéologie woke cherchant à effacer les réalités biologiques. « Supprimer le sexe des cartes, c’est ouvrir la porte à une société où les repères fondamentaux disparaissent », s’inquiète un député de la droite flamande. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui dénoncent une décision « absurde », susceptible de compliquer les contrôles d’identité ou les démarches administratives, notamment à l’international.

Les défenseurs des valeurs traditionnelles pointent également un risque de confusion juridique. « Dans un tribunal ou un hôpital, comment identifier clairement une personne si son sexe n’est plus indiqué ? » s’interroge un juriste réputé pour ses positions conservatrices. Pour eux, cette mesure, bien que moins radicale que l’introduction d’un « X », représente un pas de trop vers une déconstruction imposée par une élite progressiste.

Le gouvernement belge insiste néanmoins sur le caractère facultatif de cette option. Le gouvernement affirme que ceux qui préfèrent conserver « M » ou « F » ne seront pas affectés. Cette nouveauté représente alors une victoire des excès du wokisme.

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