Société
« T’es raciste, on va te tuer et te brûler, on va te violer » : Elia, restauratrice en détresse à côté de la Gaîté Lyrique, fonds en larme sur CNews

Ce vendredi 14 mars, Elia, propriétaire du Bistrot de la Gaîté situé à côté du théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris, était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans l'émission « Morandini Live » sur CNews. En larmes, cette mère de trois enfants a partagé la situation dramatique qu’elle traverse depuis que le théâtre adjacent est occupé par environ 450 migrants depuis décembre dernier. Avec son mari, elle avait repris la gestion de ce bistrot en avril 2024, mais l’occupation a bouleversé son activité.
Depuis l’arrivée des migrants au théâtre, le Bistrot de la Gaîté s’est vidé de ses clients. « Il n’y a plus personne qui vient. Je suis en faillite », a expliqué Elia. Elle employait six salariés et gérait un loyer élevé, mais ses revenus ont chuté de manière vertigineuse : « On est passé d’une moyenne journalière de 1 700 euros à 250 euros. Ce n’est plus possible ! » Elle a ajouté avoir sollicité la mairie de Paris et le préfet sans obtenir de réponse, laissant son commerce au bord du gouffre.
Des menaces et un climat de tension
Elia a également raconté des incidents violents qui ont aggravé sa situation. Le 28 janvier, elle a été témoin d’une agression : « J’arrive à la brasserie le midi et je vois qu’il y a une émeute. Ils ont tabassé à quinze personnes dont un journaliste allemand. » Elle a ensuite décrit une menace directe à son encontre : « Trois migrants passent et me regardent en faisant le geste d’un couteau sous la gorge. Ils m’ont dit : 'Toi t’es raciste, on va te tuer et te brûler, on va te violer.' » Face à ces accusations de racisme, elle s’est défendue : « Il n’y a pas de racisme ! Mon mari est Malien, je suis franco-algérienne. On parle de bon sens. Je défends mon commerce. »
Mère de trois enfants, Elia travaille 70 heures par semaine pour tenter de maintenir son activité à flot. « Je sacrifie mes enfants parce que je dois être présente dans mon commerce », a-t-elle confié. Elle a contracté un crédit de 70 000 euros pour lancer son affaire, mais aujourd’hui, elle ne peut plus rien payer : « Je ne paie plus de loyer, plus de salaire. Je ne rembourse pas mon crédit. Mes comptes sont bloqués. Je ne peux plus passer de commandes alimentaires. » En tant que caution personnelle du prêt, elle risque de tout perdre, même en cas de dépôt de bilan.
Des salariés solidaires mais une situation intenable
Avec une charge salariale mensuelle de 11 000 euros pour six employés, Elia dépend de la patience de son équipe. « Je peux tenir jusqu’à tant que mes salariés acceptent encore de travailler sans être payés », a-t-elle expliqué. « Mes employés ont de la peine pour moi. Pour l’instant, ils restent. Quand je gagne 200 euros, je l’envoie à l’un des salariés. » Elle a également dénoncé l’attitude des associations occupant la Gaîté Lyrique : « Ils me narguent, rigolent quand ils passent devant la brasserie. Ils cherchent le conflit permanent avec moi. »
La situation pèse lourdement sur Elia et ses proches. « Mes enfants commencent à s’inquiéter. Ils voient mon état psychologique s’affaiblir », a-t-elle révélé, émue. Malgré cela, elle tente de les rassurer : « Je leur dis que j’ai les forces. » Mais son désespoir est palpable : « Je suis en train de tout perdre. Qu’est-ce que je vais devenir avec mes enfants ? »
Face à cette crise, une cagnotte intitulée « Sauvons Elia et son bistrot » a été lancée sur la plateforme GoFundMe. À 13 heures ce vendredi 14 mars, elle avait déjà récolté près de 41 000 euros, témoignant d’un élan de solidarité envers la restauratrice en difficulté.
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3 commentaires
vert10
Ils bossent pas comme les parasites qui squattent le théâtre ou les associations proimmgrationistes qui vivent de subventions
Marie10
Elle vit un enfer! Et ces associations tenues par des des idiots, pseudo humanitaires, qui entretiennent cette ambiance mortifère de drogue et de violences devraient être davantage inquiétées par la justice. Elles ont 1 énorme responsabilité. Je soutiens ce couple courageux et je participe à la cagnotte!
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