Société
TikTok : une commission d'enquête parlementaire va étudier les effets psychologiques du réseau social sur les jeunes
L'Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 13 mars, la création d'une commission d'enquête visant à évaluer les conséquences psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents. Portée par la députée Laure Miller (Ensemble pour la République), la proposition de résolution a été votée à l'unanimité par les 23 députés présents.
Des inquiétudes croissantes sur l'impact du réseau social
Avec plus de 15 millions d'utilisateurs mensuels en France, TikTok est particulièrement prisé des jeunes, y compris des enfants de moins de 13 ans, alors même que l'application leur est officiellement interdite. Laure Miller a dénoncé la politique de modération jugée « opaque et probablement inefficace » de la plateforme. L'objectif de la commission sera de déterminer si l'application favorise l'exposition des jeunes à des contenus dangereux, notamment en lien avec l'automutilation, le suicide ou encore la diffusion de contenus hypersexualisés susceptibles de provoquer des troubles psychologiques.
Des plaintes déjà déposées contre TikTok
Le réseau social fait déjà l'objet de plaintes en France : sept familles ont saisi la justice pour « provocation au suicide et diffusion de moyens de se donner la mort ». Si la commission d'enquête ne pourra pas interférer avec ces procédures en cours, elle tentera de déterminer si TikTok expose de manière préférentielle les utilisateurs vulnérables à des contenus dangereux.
Face à ces critiques, TikTok a récemment introduit une nouvelle fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps d'écran de leurs adolescents. Avant même le lancement de la commission, l'entreprise s'était défendue en rappelant que les problèmes pointés par les députés ne concernaient pas uniquement sa plateforme.
La commission d'enquête, qui pourrait durer jusqu'à six mois, devra débattre de ces enjeux et évaluer la nécessité de nouvelles régulations pour encadrer l'usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes.
1 commentaire
SapereAude
Est-ce qu’ils envisagent aussi une enquette parlementaire pour etudier les effets psychologiques sur le peuple de la médiocrité des politiques français et européens ? Parce que franchement ils,sont vraiment très très bas. Illustration, ou comment un peut de bon sens peut fait plaisir à entendre : Marc Rubio remet un journaliste à sa place alors qu’il accuse le gouvernement Trump d’empêcher la liberté d’expression en choisissant d’expulser un étudiant qui avait organisé des manifestations pro Hamas : « Il ne s'agit pas de la liberté d'expression. Il s'agit de personnes qui n'ont pas le droit d'être aux États-Unis pour commencer. Personne n'a droit à un visa étudiant. Personne n'a droit à une carte verte d'ailleurs. Donc, lorsque vous demandez un visa d'étudiant, ou tout visa pour entrer aux États-Unis, nous avons le droit de vous refuser pour pratiquement n'importe quelle raison, mais je pense être un partisan du Hamas, et entrer dans nos universités, et les mettre à l'envers, et être complice de ce qui sont clairement des crimes de vandalisme, complice de la fermeture des établissements d'apprentissage. Il y a des enfants dans ces écoles qui ne peuvent pas aller en classe. Vous payez tout cet argent à ces écoles à prix élevé qui sont censées être grandement estimées, et vous ne pouvez même pas aller en classe. Vous avez peur d'aller en classe parce que ces fous courent avec des masques sur le visage en criant des choses terrifiantes. Si vous nous aviez dit que c'est ce que vous aviez l'intention de faire lorsque vous êtes venu en Amérique, nous ne vous aurions jamais laissé entrer, et si vous le faites une fois que vous êtes entré, nous allons le révoquer et vous expulser. » [ source : https://youtu.be/lG6ljNCsN4w ]
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