Société
Suicide d’Evaëlle, 11 ans : face à la justice, son enseignante réfute toute responsabilité

Le 21 juin 2019, Evaëlle, une collégienne de 11 ans, est retrouvée pendue dans sa chambre, à son domicile d’Herblay-sur-Seine, dans le Val-d’Oise. Son père, en rentrant du travail, découvre son corps, suspendu à un foulard accroché au barreau de son lit-mezzanine. Une scène brutale pour une famille qui pensait, quelques mois plus tôt, avoir enfin trouvé une issue à la détresse de leur fille en la changeant de collège.
Dans sa chambre, aucun mot d’adieu. Juste des journaux intimes, des pages déchirées, des dessins. Une pièce de théâtre contemporaine trône sur son bureau, un texte qui aborde le thème du suicide. Parmi les fragments éparpillés, des messages qu’elle adressait à ses parents, des confidences sur un ami imaginaire, mais surtout une liste des personnes qui « l’embêtent » au collège. Le harcèlement qu’elle subissait y est explicité en toutes lettres.
Son suicide s’ajoute à la longue liste des drames liés au harcèlement scolaire, une problématique que l’Éducation nationale peine à traiter avec rigueur. Mais dans ce dossier, un élément change la donne : le renvoi devant la justice d’une enseignante accusée d’avoir participé à cette descente aux enfers.
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1 commentaire
user_znCyTRQr
Ma petite fil a déjà dûchanger d’école pour une situation identique qui s’est malheureusement reproduite cette année et son enseignante n’a rie trouvé de mieux à dire « qu’elle était toujours au milieu des histoires « . Heureusement mes enfants ont fait le nécessaire auprès de la direction qui a fait le nécessaire et pris les mesures qui s’imposaient et depuis son institutrice se montre exagérément servile . De mon point de vue aucun enseignant ne peut en son ame et conscience se disculper dès lors qu’il connaît la situation….
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