Société
Islam : l’ex-président de la mosquée de Pessac condamné pour apologie du terrorisme

Abdourahmane Ridouane, ancien président nigérien de la mosquée de Pessac en Gironde, a été condamné ce lundi 10 mars par le tribunal judiciaire de Meaux, en Seine-et-Marne. Il écope de quatre mois de prison avec sursis et de deux ans d’interdiction de territoire français pour « apologie du terrorisme ».
Le tribunal a prononcé une peine de quatre mois de prison avec sursis à l’encontre d’Abdourahmane Ridouane, âgé de 60 ans, ainsi qu’une interdiction de séjourner en France pendant deux ans. Son nom sera également inscrit au fichier des auteurs d’infractions terroristes. Les autorités lui reprochaient d’avoir « justifié des actes terroristes » et « provoqué à la discrimination ou à la haine » envers les pays occidentaux, l’État d’Israël et les personnes de religion juive, à travers des messages publics. Parmi ces propos incriminés figurent ceux « légitimant » l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que des hommages à Ismaïl Haniyeh, ex-chef du Hamas, assassiné le 31 juillet 2024 à Téhéran. L’administration pointait également des déclarations accusant la France d’« islamophobie d’État ».
Contexte d’une expulsion avortée
En parallèle de cette condamnation judiciaire, Abdourahmane Ridouane fait l’objet d’une procédure administrative d’expulsion depuis l’été 2024. Après avoir passé 90 jours dans un centre de rétention administrative l’année dernière, il est assigné à résidence en Gironde depuis novembre 2024, faute de laissez-passer consulaire délivré par le Niger. Il doit se présenter trois fois par jour au commissariat, selon les dispositions mises en place par la préfecture de Gironde.
L’avocat de Ridouane, Maître Sefen Guez, qui n’a pas pu être contacté dans l’immédiat, avait qualifié ces mesures de surveillance d’« acharnement » de la part de l’État.
À lire aussi : Salah Abdeslam : la compagne du terroriste du Bataclan serait enceinte, selon une avocate

4 commentaires
vert10
Faire pression sur le gouvernement nigérien. Plus de visas et saisir les biens mal acquis
Signaler un abusSapereAude
4 mois avec sursis et 2 ans d’ITF n’est pas une condamnation mais un encouragement à recommencer. Une condamnation à la hauteur du crime, qui consiste rappelons le à appeler au meurtre et à l’invasion territoriale (l’un ne va pas sans l’autre, tel qu’écrit noir sur blanc dans le livre qui sert de guide d’orthopraxie pour ceux qui font de tels appels), c’est la prison à vie (ou éventuellement l’interdiction définitive à vie du territoire français), puisque la nature de ce crime est d’attaquer directement les valeurs fondamentales de la démocratie occidentale, et donc d’attaque directement les valeurs qui définissent la notion même d’État de droit. Je trouve surprenant donc que le “droit”, qui n’existe que parce qu’il repose sur la démocratie, n’impose pas la sanction la plus maximale à tout ce qui attaque directement ce sur quoi ce “droit” repose et qui lui permet d’exister…
Signaler un abusJC319
La France n'est pas foutue de se faire respecter même par des républiques bananieres comme Les Comores, alors Le Niger, vous pensez! Surtout pendant que Macron se rêve en terreur des bacs à sable, ca lui evite de traiter les vrais sujets.
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