La justice rend un avis favorable à l’expulsion de l'influenceur algérien Doualemn

La justice a tranché, et la décision est désormais prise : Doualemn, l’influenceur algérien de 59 ans, devrait prochainement être expulsé de France. La commission d’expulsion (Comex) de l’Hérault, réunie ce mercredi 12 mars à la demande de la préfecture, a rendu un avis favorable concernant son expulsion. Toutefois, l’avocate de Doualemn a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel de cette décision. 

L’affaire remonte à début janvier, lorsque Doualemn avait diffusé une vidéo dans laquelle il incitait à la violence contre les opposants au régime algérien présents en France. Face à cette incitation à la haine, une OQTF avait été prononcée à son encontre. Cependant, alors qu'il été expulsé vers l’Algérie, il a été refoulé par Alger, ce qui a conduit les autorités françaises à le renvoyer en France. Puis, le tribunal administratif de Melun avait ensuite annulé l’OQTF, ordonnant un nouveau jugement, ce qui a retardé son expulsion définitive.

Le sulfureux influenceur a également été condamné à cinq mois de prison avec sursis pour « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit », suite à la diffusion de sa vidéo menaçant l’ordre public. 

L’avocate de Doualemn, Maître Marie David-Bellouard, n’a pas tardé à réagir après l’avis favorable à l’expulsion de son client. « On est abasourdi par cette décision, par la disproportion manifeste entre la menace à l’ordre public qui est avancée et quelqu’un qui a été condamné à 5 mois avec sursis et dont la vie et la famille sont à Montpellier », a-t-elle déclaré. Elle n’a pas hésité à qualifier cette expulsion de « décision politique », ajoutant que son client se trouve « pris en étau » et qu’il est devenu, selon elle, « un étendard de la politique migratoire de ce gouvernement ».

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