Société
Creil : Abdelrahman condamné pour violences et menaces de mort, il voulait imposer le voile à sa copine

Le tribunal de Senlis a rendu son verdict : Abdelrahman Feuillette, 19 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire pour violences conjugales. L'affaire avait éclaté en septembre 2024, lorsqu'une jeune fille de 17 ans, accompagnée de sa mère, s'était rendue au commissariat de Creil pour déposer plainte contre son ex-petit ami.
Devant les policiers, la lycéenne avait décrit un climat de violence et de contrôle. Elle affirmait que son ancien compagnon la frappait, l'injuriait et cherchait à l'obliger à porter le voile. Tous deux scolarisés en première au lycée André-Malraux à Montataire, il n'aurait pas hésité à l'entraîner de force dans sa voiture avant de la gifler. Il lui aurait également interdit de parler à certains enseignants et aurait proféré des menaces de mort si elle continuait à s'habiller de manière occidentale.
Lors de son interpellation, Abdelrahman Feuillette avait d’abord nié toute relation sérieuse avec la plaignante, rejetant sur elle la responsabilité des tensions. À la barre, son discours évolue : « J’avais eu très peur en garde à vue et j’ai dit n’importe quoi. Je regrette vraiment ce qui s’est passé et je tiens à lui présenter mes excuses ainsi qu’à sa famille », concède-t-il, tout en minimisant les faits. Il admet une gifle et des menaces de diffusion de photos intimes, mais rejette les accusations concernant le port du voile, prétendant que la jeune fille elle-même souhaitait le porter, contre l’avis de sa mère.
Une emprise destructrice reconnue par la justice
L’avocate de la partie civile, maître Carine Barba-Stelmach, dépeint une adolescente sous emprise, privée de toute autonomie. « Au début, tout allait bien, puis il a progressivement exercé un contrôle total sur elle. Elle ne pouvait même plus parler à ses professeurs. On frôle ici la séquestration », souligne-t-elle.
Le procureur Loïc Abrial insiste sur la souffrance psychologique subie par la victime. « Pour lui, sa petite copine était sa chose, comme en témoignent ses insultes humiliantes. Ce n’est pas une simple dispute entre adolescents, c’est une violence qui marque durablement », explique-t-il, avant de requérir six mois de prison avec sursis probatoire, une obligation de soins psychologiques et un stage de sensibilisation aux violences sexistes.
Selon les informations de Oise Hebdo, au terme des délibérations, la justice le condamne à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans.

2 commentaires
vert10
D'autre côté quand on se met en ménage avec un islamiste... Ne pas s'attendre au mieux
Marie10
On devrait les laisser 6 mois en prison. Sans internet. Sans PS5! Sans contact à part 1 classe de cours de remise à niveau. Pourquoi se désinvestir de l’éducation de ces ado et jeunes adultes. Pourquoi rester clément avec ces jeunes barjots incultes et violents?
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