Société
« Elias est mort à cause de l’impunité » : le cri d’alarme des parents du jeune tué à coups de machette

Elias, 14 ans, a perdu la vie le 25 janvier après avoir été tué à coups de machette à Paris. Ce drame, qui a suscité une vive émotion, relance le débat sur la responsabilité pénale des mineurs : « Elias n'est pas un "simple fait divers", un de plus ».
Ses parents, déterminés à obtenir un changement, ont exprimé leur soutien à une proposition de loi visant à durcir la justice des mineurs, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.
Ce jour-là, Elias sortait d’un entraînement de football dans le 14e arrondissement lorsqu’il a été agressé par deux adolescents de 16 et 17 ans, déjà connus de la justice. Ils auraient tenté de lui dérober son téléphone avant de le poignarder à mort. Arrêtés peu après, ils ont été mis en examen pour « extorsion avec violences ayant entraîné la mort ». Un drame insoutenable pour la famille de la victime, qui pointe du doigt l’inaction des pouvoirs publics face à la récidive de jeunes délinquants.
Dans un communiqué, les parents du jeune Elias dénoncent un système judiciaire trop laxiste : « Elias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale ». Ils appellent à des réformes profondes pour éviter que d’autres familles ne vivent le même cauchemar : « Cessons de protéger par des mesures uniquement éducatives les mineurs auteurs d’infractions, particulièrement dans les cas les plus graves ».
« Restaurer l’autorité » de la justice
Ce drame tragique intervient alors que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi portée par Gabriel Attal, visant à renforcer l’autorité de la justice à l’égard des jeunes délinquants et de leurs parents.
Les parents d’Elias soutiennent cette initiative et demandent des mesures concrètes pour protéger les victimes potentielles. « Un jeune doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité », rappellent-ils. Ils dénoncent également la clémence dont auraient bénéficié les agresseurs de leur fils, malgré leurs antécédents judiciaires : « Comment justifier l’appréciation clémente de la justice qui les a laissés placés sous un contrôle judiciaire inapplicable et inappliqué ? »
Refusant que leur fils soit réduit à un simple fait divers, ils interpellent les responsables politiques sur l’urgence de réagir : « Ne laissons pas des mineurs réitérer librement leurs actions et mettre en danger notre société ». Leur appel à la justice résonne comme un cri d’alarme, espérant que la mort d’Elias ne soit pas vaine : « La justice doit demeurer également répressive et protectrice des droits de chacun » .

2 commentaires
vert10
Les vols de téléphones peuvent être arrêtés en 24h , la technologie le permet , en rendant les téléphones perdus ou volés inutilisable. Seul l'obligation par l'état aux opérateurs téléphoniques serait la solution. Un tri par numéro emei lors de la connection au réseau. La technologie le permet , juste une question de moyen
vert10
L'AFP et les médias d'état parle juste de coup de couteau. Pour ne pas stigmatiser, une certaine population. Et donner du grain a moudre au RN . Seul les africains et les antillais utilsent la machette .
Vous devez être connecté pour commenter.
Chargement