Société
Bras de fer avec l’Algérie : Retailleau menace de démissionner s’il doit céder

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réaffirmé sa ligne dure sur le dossier algérien. Dans une interview au Parisien, il a prévenu qu’il quitterait le gouvernement si on lui demandait d’abandonner le rapport de force avec Alger.
Une ligne de fermeté non négociable
Retailleau persiste : « Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé. Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais. »
Il rappelle que la France a transmis une liste de ressortissants algériens jugés dangereux à expulser en priorité. Face aux refus répétés d’Alger d’accueillir ces individus, Retailleau prône une « riposte graduée » pouvant aller jusqu’à la remise en cause des accords de 1968.
Une menace de démission stratégique ?
Cette déclaration intervient alors que les tensions entre Paris et Alger s’intensifient, notamment après l’attaque de Mulhouse, perpétrée par un Algérien sous OQTF. Retailleau entend dans son interview incarner une fermeté qui fait débat au sein même du gouvernement.
Un ultimatum qui met la pression sur l’exécutif et pourrait soit redéfinir la relation franco-algérienne soit redéfinir le visage du gouvernement.

2 commentaires
vert10
L'algerie ne comprend que les rapports de force . macron est de nature faible et brouillonne , il n'est pas fait pour diriger. Xavier Dreincourt ancien ambassadeur de France en Algérie a tout dit au sujet du gouvernement algérien
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