Insultes et menaces : le député LFI Thomas Portes sanctionné par l’Assemblée nationale

Le Bureau de l’Assemblée, sous la présidence de Mme Yaël Braun-Pivet, a prononcé à l'encontre de Thomas Portes un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal. Cette sanction, prévue par l’article 71 du Règlement de l’Assemblée, entraîne automatiquement la privation d’un quart de l’indemnité parlementaire pendant un mois, soit une retenue de 1 482,99 euros.

Les insultes et les menaces n’ont pas leur place à l’Assemblée nationale.

Sur ma proposition, le Bureau de l’Assemblée nationale a prononcé à l’encontre de M. Thomas Portes, un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal. pic.twitter.com/6WaFgFiyud

— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) November 20, 2024

Des propos inacceptables en séance publique

Lors de la séance en question, M. Portes a proféré des insultes et des menaces à l’égard d’autres élus du Rassemblement national, notamment : « Ferme ta gueule, toi ! On va s’occuper de toi. » ; « Vas-y, dégage ! » ; ou encore « On va s’expliquer dehors, tu vas voir. ». Des paroles inacceptables dans le cadre des échanges parlementaires, dont le Bureau de l’Assemblée s’est scandalisé.

Des insultes et menaces encore plus flagrantes dans cet extrait capturé par @eliot_deval https://t.co/T9WiJu9onZ pic.twitter.com/XaZYhboJqV

— Jules Torres (@JulesTorres17) October 31, 2024

Une récidive de Thomas Portes pointée du doigt

Ce n’est pas la première fois que Thomas Portes est sanctionné pour des manquements au règlement. En 2023, il avait déjà été exclu temporairement de l’hémicycle pour des comportements perturbateurs. Il avait également reçu deux rappels à l’ordre la même année.

La présidente de l’Assemblée appelle au respect

Face à ces débordements, la présidente Yaël Braun-Pivet a fermement rappelé que « les insultes et les menaces n’ont pas leur place dans l’hémicycle ». Elle a insisté sur le devoir d’exemplarité des députés, mandatés par les citoyens pour représenter la Nation.

Mme Braun-Pivet a également exhorté les présidents de groupe parlementaire à garantir le bon déroulement des débats dans des conditions sereines, quelles que soient les sensibilités politiques.

La « bordélisation », un nouveau sport national

Cette affaire illustre parfaitement la nouvelle ambiance chaotique qui règne dans l’hémicycle. Les débats cèdent de plus en plus souvent à l’invective personnelle, voire, pire, à l’injure. Ce rappel à l’ordre tente, une fois de plus, de ramener un minimum de calme et de respect dans une Assemblée nationale devenue une véritable cour de récréation, surtout à cause des élus de la France insoumise.

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