International
Boualem Sansal : "L’islamisme est la première menace en France"

En juin dernier, la France s’est montrée faible face à des émeutes qui ont causé de nombreuses violences et dégradations à travers le pays. Comment avez-vous perçu le refus catégorique du candidat d’extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon, d’appeler au calme durant les émeutes en juin dernier ?
C’est un fait, la France ne cesse ces dernières années de multiplier les démonstrations de faiblesse et d’angélisme dans tous les domaines, en politique intérieure comme en politique extérieure. Et elle le fait avec une ostentation qu’on peut qualifier d’arrogante.
« Je suis faible et naïf et puis na ! ». Mélenchon fait pareil, à son échelle. Il ne manifeste pas dans les rues avec ses amis de peur de prendre un parpaing perdu sur la tête, mais en pensée, il ne refuse rien aux émeutiers, aux séparatistes, aux islamistes. On le comprend, ce sont des insoumis, des durs, qui font le score de La France Insoumise, il ne va pas se fâcher avec eux pour si peu, des mauvaises manières de leurs gamins, des voitures cabossées, des bris par-ci par-là, des policiers amochés, des plénipotentiaires chahutés. En ne disant rien et en les regardant avec cet air finaud qu’on lui connaît, il les encourageait en fait à installer les émeutes dans la durée pour qu’au point de rupture, il apparaisse comme le recours, un de Gaulle qu’on irait cherch
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