Société
Polémique autour de Merwane Benlazar : éviction de France 5 mais maintien sur France Inter

L’humoriste Merwane Benlazar se retrouve au cœur d’une vive polémique après son passage dans C à Vous sur France 5. Ses anciens tweets ainsi que son style vestimentaire ont déclenché une vague d’indignation, poussant France Télévisions à annoncer son éviction. Cependant, il conserve sa place sur France Inter, où il continue d’intervenir chaque lundi.
Un passage sur France 5 qui déclenche la controverse
L’arrivée de Merwane Benlazar comme chroniqueur humoristique sur C à Vous a immédiatement suscité des réactions contrastées. Plusieurs personnalités politiques et médiatiques ont dénoncé un choix controversé, pointant du doigt certaines de ses déclarations passées et son apparence jugée comme un marqueur idéologique.
Damien Rieu a ainsi qualifié C à Vous de « service public islamique », interpellant directement l’Arcom pour réclamer une intervention. L’avocate Lara Fatimi a également critiqué ce recrutement, estimant que la présence de l’humoriste sur une chaîne publique était une banalisation de propos extrémistes. Elle a notamment rappelé certaines de ses déclarations, comme son usage du terme « génocide à Gaza » et sa critique des téléspectateurs de Miss France, qu’il aurait qualifiés de « porcs ».
Des prises de position passées qui refont surface
Outre sa prestation télévisée, les internautes ont exhumé d’anciens tweets de Merwane Benlazar, renforçant la polémique. En janvier 2021, il avait ainsi répondu à une femme se plaignant d’une livraison en retard :
« T'étais encore en club alors que la place d'une femme est à la demeure auprès de son père. Crains ton seigneur. Blâme pas le frère de chez UPS. »
En mars 2021, un autre tweet laissait entendre une vision rigoriste de la religion :
« La charia nous autorise à fouiller les conversations privées et les divulguer comme ça ? T’es persuadé de faire le bien en + ? Qu'Alläh nous vienne en aide. »
Ces publications ont été jugées problématiques par plusieurs observateurs, dénonçant une idéologie en décalage avec les valeurs républicaines. Face à la polémique grandissante, Merwane Benlazar a rapidement mis son compte X en privé, une décision perçue par certains comme une tentative d’échapper à la controverse.
Rachida Dati annonce son départ de France 5
Mercredi 5 février, lors des questions au gouvernement au Sénat, la ministre de la Culture Rachida Dati a pris la parole pour clarifier la situation. Si elle a rappelé que le choix des chroniqueurs relevait du libre arbitre des producteurs, elle a néanmoins jugé « scandaleux » certains des propos tenus par l’humoriste sur les réseaux sociaux. Elle a alors annoncé :
« France Télévisions en a tiré les conséquences, il ne sera plus à l’antenne. »
Un maintien sur France Inter malgré la polémique
Si France Télévisions a pris ses distances, ce n’est pas le cas de France Inter. La radio publique a décidé de maintenir Merwane Benlazar dans son émission du lundi, Zoom Zoom Zen, produite et animée par Matthieu Noël. Celui-ci a défendu son chroniqueur, déclarant à Mediapart :
« Merwane est chez nous et restera chez nous. C’est une bien belle polémique comme on en a malheureusement l’habitude, mais elle me choque et me fait de la peine pour lui. »
Soutien de Billy "Rebeu Deter" et dénonciation d’un « pressing islamophobe »
Face à la tempête médiatique, Merwane Benlazar a reçu le soutien du créateur de contenu Billy "Rebeu Deter", suivi par des millions de personnes sur les réseaux sociaux. Dans une story Instagram, il a dénoncé ce qu’il perçoit comme de l'islamophobie, arme récurrente des islamistes :
« Où qu'on aille et où que nous soyons, on sera toujours fier d'être musulman. Et on sera toujours fier de notre religion malgré ce pressing horrible et constant qu'on subit depuis plusieurs années maintenant. (…) Quand bien même ça nous vaudra injustice, insulte, racisme, discrimination ou licenciement quelconque. J'adresse tout mon soutien à mon frère Merwane pour ce qu'il traverse actuellement. Aujourd'hui c'est lui, demain ça sera un autre. »
Dans les jours à venir, la controverse autour de Merwane Benlazar pourrait encore s'intensifier, notamment avec sa chronique prévue lundi sur France Inter. La décision de la radio publique de le maintenir à l’antenne pourrait alimenter le débat sur l'orientation politique des médias financés par l’État.

6 commentaires
Irrefragable
Il n'y a pas de musulmans" extrémistes" d'un côté et des musulmans "modérés" de l'autre. Chercher à séparer le "bon grain" de "l'ivraie" parmi les fidèles de l'islam,c'est déjà faire une erreur fatale. Puisque par essence l'islam est incompatible avec notre modèle civilisationnel,les moeurs,traditions et coutumes françaises. Le concept de" mulsuman patriote français" est une aberration auxquelles adhérent des personnes qui se pensent "de droite" tout en partageant encore les lubies universalistes de la gauche. Le traitement médiatique du cas de ce Merwane Benlazar semble ainsi révéler une certaine schizophrénie/hypocrisie chez beaucoup de français (y compris dans le "camp national"). Car l'ensemble des propos/tweets qu'on lui reproche aurait pu être formulé par n'importe quel mulsuman dit "modéré" (si ce n'est en public,au moins dans le cadre privé).
Signaler un abusSapereAude
[ Donald Trump exprime ce qu'il en pense dans une entrevue : https://youtu.be/gCSz6klRn9w?t=657 ] Explications en français dans le vlog de Cépalislam : « Le coran n’est absolument pas un livre radical. C’est le livre qui réunit les musulmans. Dans ce livre, on y trouve des versets de haine contre tous ceux qui ne sont pas musulmans. Alors attention les musulmans vont vous dire "oui mais c'est seulement réaction lorsqu'il y a agression contre nous". Mais c’est faux. Juste le fait de dire "Mohammed n'est pas un prophète pour moi", ça suffit à vous mettre dans une position de criminel, et donc "coraniquement", les criminels recevront leur rétribution des mains des musulmans. Et comme par définition tous les non-musulmans pensent que Mohamed n'est pas un prophète, que le Coran n'est pas un livre saint, et que Allah n'est pas une divinité, alors forcément ils sont considérés comme des criminels par les musulmans. Donc évidemment Donald Trump a raison : l'islam déteste tout ce qui n'est pas musulman et tout ce qui n'est pas musulman risque sa vie au contact du musulman puisqu'il est missionné par sa divinité selon son propre livre saint, pour attenter à l'intégrité physique des non-musulmans, pour les terroriser, pour les menacer, etc… » Extraits de texte (traduction classique - Oregon State University) : [[ 2: 191 ]] - Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. [[ 8: 39 ]] - Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Dieu observe bien ce qu'ils œuvrent. [[ 9: 14 ]] - Combattez-les. Dieu, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant.
Signaler un abusSapereAude
[ Jean Messiah - Radio Courtoisie : il ne faut pas associer l'islam, les musulmans, au terrorisme - https://youtu.be/AfwxEHojes4 ] « Est-ce que je dis la même chose aujourd'hui? Non, alors pourquoi ? Je vais vous expliquer. Il se trouve qu’au moment où l'État islamique est apparu, daesh, il y a eu un grand débat théologique de Alazar jusqu'au zoulimin indonésien, pour savoir si les djihadistes de l'État islamique devaient être considérés comme musulmans ou non. Après moult concile, on va dire ça comme ça, avec les musulmans islamiques les plus hauts, et des plus hautes autorités sunnites, il en a été conclu qu'il n'était pas possible de les excommunier. Il y a une raison théologique à ça. C’est qu'en Islam, un homme ne peut pas être excommunié par un autre, sinon il ferait comme les intégristes eux-mêmes, ceux qui traitent de coufar tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Je sais bien que l’Islam sunnite n'a pas de Clergé etc… je connais ça, mais quand même, il y a un certain nombre de pôles d'autorité et Alazar en est un qui aurait été bien inspiré de dire “écoutez, on ne peut pas les excommunier, mais on ne les considère pas comme musulmans”. À ce moment-là, la non compatibilité du terrorisme avec l'islam serait venu des autorités de l’Islam elles-mêmes, et elles auraient clarifié le débat. si Alazar avait dit “nous considérons que les terroristes et les criminels de l'État islamique ne sont pas des musulmans”, et bien tout le monde aurait pu se prévaloir d'une telle déclaration officielle d'une autorité islamique importante, pour dire “écoutez, le terrorisme n’a rien à voir avec l'Islam”. D’ailleurs Alazar le dit mais il ne dit pas ça. Donc à partir du moment où les autorités musulmanes refusent d'excommunier les djihadistes et les fanatiques de l'islam, qui suis-je moi, et qui sommes nous en France, qui ne sommes pas musulmans, pour décréter qu'il n'y a pas de continuum entre l'Islam et le terrorisme ? Ce n’est pas à nous de clarifier le débat, c'est à vos instance religieuses. »
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Particulièrement ignobles ces bobos incultes et angéliques qui sabotent leur propre pays !
Signaler un abusjuan.jaym64@gmail.com
Le "Sévice Public" au secours de l'islamisme grande cause, pour tous ces irresponsables, une nouvelle victime viens de tomber, avec leur banalisation et la mise en lumière de ce dogme de terreur. Y aura-t-il une personne responsable dans ce gouvernement de pleutre, pour faire le ménage dans tous ces Merdias!!!????
Signaler un abusLolo44
Couper les vivres a Frsnce Inter, cette radio de propagande uskamo-gauchiste est le solution la plysdimplexet la plys appropriee. Noys ne devons pas payer avec mos inpots l’apologie du terrorisme. Ube bolonte politique qui demande plus de c… que Macron n’en a jamaus eu.
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