Donald Trump avertit qu'il pourrait « laisser l’enfer éclater » si le Hamas ne libère pas ses otages

Donald Trump a menacé, ce lundi 10 février, d’annuler le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas si ce dernier ne libérait pas tous les otages détenus avant samedi midi. 

Le président américain a exprimé sa colère après l'annonce par le Hamas qu'il suspendait la libération des otages israéliens. Il a précisé qu'en cas de non-respect de l'échéance qu'il a fixée, il envisageait d’annuler le cessez-le-feu, avec des conséquences dramatiques. Donald Trump a laissé entendre que la situation pourrait devenir encore plus tendue si Israël décidait de passer outre cette décision. Il a aussi évoqué la possibilité d'une discussion avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Parallèlement à sa menace, Donald Trump a renouvelé son projet concernant Gaza, affirmant qu'il pourrait prendre le contrôle de l'enclave une fois les combats terminés. Ce projet inclut la relocalisation des Palestiniens dans d’autres régions, notamment en Jordanie et en Égypte, un plan qui rencontre une vive opposition. En effet, les habitants de Gaza ainsi que les pays arabes rejettent cette proposition, la qualifiant de nettoyage ethnique.

Les réactions internationales sont mitigées. Les responsables du Hamas ont dénoncé les déclarations de Donald Trump, les qualifiant de « sans valeur » et que seul un respect total de l'accord de trêve pouvait permettre la libération des otages. Du côté israélien, Benyamin Netanyahou a exprimé son soutien à l’idée de reconstruction de Gaza, bien que les conditions d’un retour éventuel des Palestiniens dans l’enclave restent floues.

Le plan du président républicain, qui ambitionne de transformer Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient », est perçu par certains comme une proposition potentielle de solution, mais suscite également de nouvelles tensions géopolitiques. Alors que les négociations se poursuivent et que le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste en place, la situation à Gaza et dans la région du Moyen-Orient reste instable et extrêmement volatile.

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