L’attaque intervient alors que les tensions sur la péninsule coréenne connaissent une nouvelle hausse, avec des implications régionales et internationales. Le lancement a eu lieu à 9h30, heure locale, et a été rapidement détecté par les autorités sud-coréennes. Le président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a fermement condamné cet acte, le qualifiant de violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a d'ores et déjà annoncé que Séoul répondrait de manière plus ferme aux provocations nord-coréennes, soutenu par son alliance stratégique avec les États-Unis.
Une pression ciblée avant l’arrivée de Trump
Les experts soulignent que cette nouvelle démonstration de force pourrait bien avoir des motivations stratégiques précises. Selon Yang Moo-jin, président de l’Université des études nord-coréennes à Séoul, il est possible que Pyongyang cherche à renforcer sa position avant l’éventuel retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Une telle manoeuvre pourrait viser à augmenter la pression sur les alliés américains et à tester la solidité de l’engagement des États-Unis envers la région.
Ce tir a été effectué le jour suivant la visite de Takeshi Iwaya, ministre japonais des Affaires étrangères, en Corée du Sud. Séoul et Tokyo, deux nations ayant souvent eu des relations tendues, tentent de resserrer leurs liens diplomatiques face à la menace croissante de la Corée du Nord. La visite visait à renforcer la coopération entre les deux pays, un facteur d'autant plus important à l’approche d'une nouvelle administration américaine, qui pourrait moduler sa politique envers la région asiatique.
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