Société
Mediapart s'inspire-t-il de Vichy pour parler des « questions raciales » ?

Mediapart, fidèle à son obsession de voir le mal raciste partout, vient de créer une nouvelle fonction au sein de sa rédaction : un « responsable éditorial aux questions raciales ». Comme si ce journal n’avait pas déjà assez de titres ronflants pour alimenter ses obsessions idéologiques. Après le poste de « responsable éditorial aux questions de genre », voici donc son pendant racial. On se demande bien à quoi tout cela sert, sinon à aggraver encore un peu plus la vision culpabilisatrice et moralisatrice de l’Occident qui imprègne chaque ligne, ou presque, de ce média.
Peut-être que sans le savoir, Mediapart s'inspire du régime de Vichy, qui créa, durant l'occupation allemande, un poste de « commissaire général aux questions juives ». Spécialistes autoproclamés de l'extrême droite, les journalistes de Mediapart n'ignorent sûrement pas l'existence de ce poste, dirigé à l'époque par Xavier Vallat. Peut-être l'ont-ils volontairement mis de côté, car la question de l'antisémitisme et de son lien actuel avec le développement de l'islamisme les gêne. Cette fonction aura donc pour objectif de « veiller aux éventuels biais racistes dans nos contenus et nos pratiques journalistiques », affirme Sabrina Kassa, l’heureuse élue. Cette nouvelle responsable aura aussi pour mission de « développer la couverture sur ces sujets », comme si ce journal n'était pas déjà saturé d'articles sur la race, les discriminations ou encore les violences policières.
Mediapart assume une bataille idéologique
Le journal justifie cette création en rappelant que « la bataille des mots » est essentielle, notamment pour aborder des concepts aussi militants que la « racialisation », la « blanchité » et autres « privilèges » qui hantent l'extrême gauche. Sur ce point, Mediapart n’a pas tort. Depuis 1968 - et alors que la gauche n’a jamais été aussi faible électoralement - les penseurs et militants gauchistes font de la bataille culturelle leur priorité. Ils ont réussi à imposer de nombreux termes militants dans la société française. Depuis peu, la droite contre-attaque et il est désormais de notre responsabilité d’imposer nos termes.
Le choix des mots est au cœur de ce nouveau poste éditorial, mais c'est surtout une manière de perpétuer une guerre idéologique, et Mediapart l'admet bien volontiers. On nous promet « un glossaire et un guide des bonnes pratiques » pour mieux comprendre tout ce jargon qui éloigne encore un peu plus la rédaction de la réalité des Français. Alors qu'une étudiante d’à peine 20 ans se fait tuer et enterrer par un clandestin marocain sous OQTF et qu'une fillette de 12 ans se fait violer, tuer et découper en plein Paris par une Algérienne également sous OQTF, la priorité de Mediapart est d’éduquer ces pauvres Français qui ne comprennent rien à rien et qui font de la sécurité et du pouvoir d’achat leur priorité…
Une France pas assez inclusive ?
Quant à l’évaluation des « biais raciaux », Mediapart semble également vouloir suivre l'exemple des baromètres de diversité de l'Arcom. Ces outils, censés montrer une France qui ne serait pas assez inclusive à leurs yeux, sont devenus une nouvelle façon de pointer du doigt la majorité silencieuse. Les « personnes perçues comme non blanches », nous dit-on, sont sous-représentées à la télévision. Les journalistes de Mediapart semblent oublier le pays, la civilisation et le continent dans lesquels ils opèrent.
Et si cette surenchère dans l'auto-culpabilisation servait enfin à autre chose qu'à nous diviser davantage ? Avec cette nouvelle fonction, Mediapart renforce encore un peu plus son rôle de garant autoproclamé de la morale anti-raciste et du bien, tout en continuant à voir dans la droite un ennemi à abattre. Mais on le sait bien : sous couvert de lutte contre les discriminations, c’est surtout un outil de plus pour taper sur ceux qui osent penser différemment.
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