Société
L’itinéraire d’un migrant-terroriste : la radicalisation de Brahim Aouissaoui avant l’attentat de Nice
Avant l'attentat de la basilique de Nice, Brahim Aouissaoui avait entamé un chemin de radicalisation progressif. À l'âge de 21 ans, après avoir été détenu pour une agression au couteau sous l'effet de drogues et d'alcool, il s'isole et se radicalise, fréquentant des salafistes et des individus liés à des projets terroristes. Lorsqu'il quitte sa ville de Sfax, il abandonne sa famille et son commerce de contrebande pour rejoindre Lampedusa, en Italie, avec d’autres migrants. Arrivé sur l'île le 20 septembre 2020, il est placé en quarantaine à bord d’un navire, mais utilise ce temps pour poursuivre son réseau de contacts, notamment via Facebook, où il partage des publications islamistes et échange avec des membres de sa famille et des complices.
En Italie, ce Tunisien trouve des contacts pour l'aider à traverser la Méditerranée, mais son véritable objectif reste la France. À Palerme, il travaille temporairement comme ouvrier agricole et continue à diffuser des messages islamistes sur les réseaux sociaux, notamment des vidéos de prédicateurs radicaux. D'après l'enquête de Valeurs Actuelles, il nourrit une haine marquée envers la France, qu'il qualifie de « pays des mécréants et des chiens ». Après avoir accumulé l'argent nécessaire, il décide de se rendre en France. Le 26 octobre, il part de Palerme, passe par Rome et Vintimille, avant de prendre un train pour Nice.
L’attentat de Nice : un acte prémédité
Arrivé à Nice, Brahim Aouissaoui passe quelques heures dans la ville avant de se rendre sur les lieux de son attaque. Le matin du 29 octobre, il se rend à la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption et y commet l’irréparable. Armé d’un couteau de cuisine de 17 centimètres, il tue trois personnes : Nadine Devillers, le sacristain Vincent Loquès et Simone Barreto Silva. Il hurle « Allahu akbar » avant d’être neutralisé par les policiers municipaux. Sur lui, un Coran et une carte de transport révèlent les derniers éléments de son parcours migratoire et son passage en Italie.
Depuis son arrestation, Brahim Aouissaoui a maintenu n’avoir aucun souvenir de son acte. Cette amnésie a été interprétée par les experts comme une tentative de se défendre contre les charges pesant sur lui. En prison, son attitude n’a cessé d’être provocatrice, cherchant à rallier d’autres détenus radicaux à sa cause. Plusieurs incidents ont eu lieu, notamment des tentatives d’organiser des attaques contre des surveillants de prison.
Les autorités tunisiennes, quant à elles, n’ont pas facilité les enquêtes en refusant de coopérer. Une question demeure : jusqu'à quel point son parcours a-t-il été facilité par des réseaux et des failles dans le système migratoire européen ?

2 commentaires
Jehan
Soyons clairs : il faut arrêter de parler "d'islamisme", "d'islamistes" ou de "radicalisation", (des termes de bobo, d'aveugles, de lâches, voire de collabos ou de vendus tels certains dirigeants occidentaux) les agresseurs au couteau, tout comme les "terroristes", les pseudo déséquilibrés" et autres milices musulmanes en Palestine et ailleurs, ne font que suivre les préceptes de leur religion hégémonique. C'est ainsi, une force de conquête extrêmement efficace, et ça dure depuis 1400 ans. L'islam n'est pas la seule idéologie de conquête, mais elle est la plus sanglante, tuant même des enfants, des bébés, des femmes, des personnes vulnérables. Voyez le 07/10/2023, car il est évident que si les Israëliens étaient musulmans, personne ne les agresserait ... Quel courage, on est loin de guerriers comme Saladin (un Kurde, soit dit en passant). Lisez le coran, certains passages sont glaçants.
SapereAude
[ Donald Trump exprime ce qu'il en pense dans une entrevue : https://youtu.be/gCSz6klRn9w?t=657 ] Explications en français dans le vlog de Cépalislam : « Le coran n’est absolument pas un livre radical. C’est le livre qui réunit les musulmans. Dans ce livre, on y trouve des versets de haine contre tous ceux qui ne sont pas musulmans. Alors attention les musulmans vont vous dire "oui mais c'est seulement réaction lorsqu'il y a agression contre nous". Mais c’est faux. Juste le fait de dire "Mohammed n'est pas un prophète pour moi", ça suffit à vous mettre dans une position de criminel, et donc "coraniquement", les criminels recevront leur rétribution des mains des musulmans. Et comme par définition tous les non-musulmans pensent que Mohamed n'est pas un prophète, que le Coran n'est pas un livre saint, et que Allah n'est pas une divinité, alors forcément ils sont considérés comme des criminels par les musulmans. Donc évidemment Donald Trump a raison : l'islam déteste tout ce qui n'est pas musulman et tout ce qui n'est pas musulman risque sa vie au contact du musulman puisqu'il est missionné par sa divinité selon son propre livre saint, pour attenter à l'intégrité physique des non-musulmans, pour les terroriser, pour les menacer, etc… » Extraits de texte (traduction classique - Oregon State University) : [[ 2: 191 ]] - Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. [[ 8: 39 ]] - Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Dieu observe bien ce qu'ils œuvrent. [[ 9: 14 ]] - Combattez-les. Dieu, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant. [ Jean Messiah - Radio Courtoisie : il ne faut pas associer l'islam, les musulmans, au terrorisme - https://youtu.be/AfwxEHojes4 ] « Est-ce que je dis la même chose aujourd'hui? Non, alors pourquoi ? Je vais vous expliquer. Il se trouve qu’au moment où l'État islamique est apparu, daesh, il y a eu un grand débat théologique de Alazar jusqu'au zoulimin indonésien, pour savoir si les djihadistes de l'État islamique devaient être considérés comme musulmans ou non. Après moult concile, on va dire ça comme ça, avec les musulmans islamiques les plus hauts, et des plus hautes autorités sunnites, il en a été conclu qu'il n'était pas possible de les excommunier. Il y a une raison théologique à ça. C’est qu'en Islam, un homme ne peut pas être excommunié par un autre, sinon il ferait comme les intégristes eux-mêmes, ceux qui traitent de coufar tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Je sais bien que l’Islam sunnite n'a pas de Clergé etc… je connais ça, mais quand même, il y a un certain nombre de pôles d'autorité et Alazar en est un qui aurait été bien inspiré de dire “écoutez, on ne peut pas les excommunier, mais on ne les considère pas comme musulmans”. À ce moment-là, la non compatibilité du terrorisme avec l'islam serait venu des autorités de l’Islam elles-mêmes, et elles auraient clarifié le débat. si Alazar avait dit “nous considérons que les terroristes et les criminels de l'État islamique ne sont pas des musulmans”, et bien tout le monde aurait pu se prévaloir d'une telle déclaration officielle d'une autorité islamique importante, pour dire “écoutez, le terrorisme n’a rien à voir avec l'Islam”. D’ailleurs Alazar le dit mais il ne dit pas ça. Donc à partir du moment où les autorités musulmanes refusent d'excommunier les djihadistes et les fanatiques de l'islam, qui suis-je moi, et qui sommes nous en France, qui ne sommes pas musulmans, pour décréter qu'il n'y a pas de continuum entre l'Islam et le terrorisme ? Ce n’est pas à nous de clarifier le débat, c'est à vos instance religieuses. »
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