Le rugbyman Mohamed Haouas interpellé pour conduite en état d'ivresse

Le pilier du Montpellier Hérault Rugby, Mohamed Haouas, est une fois de plus au centre d’une affaire judiciaire. Selon nos confrères d' Actu.fr, l’ancien international français (16 sélections entre 2020 et 2023) a été placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi pour conduite en état d’ivresse dans le quartier de la Mosson, à Montpellier, où il évolue depuis 2024. Le joueur a été arrêté par la police municipale, avec un taux d’alcoolémie de 1,8 g par litre de sang.

Une carrière marquée par les scandales judiciaires

Âgé de 30 ans, Mohamed Haouas traîne un lourd passé judiciaire. En 2014, avant le début de sa carrière professionnelle, il avait été arrêté pour des cambriolages visant un bureau de tabac. Ce méfait lui avait valu, huit ans plus tard, une condamnation à 18 mois de prison avec sursis et une amende de 15 000 euros.

En 2023, une nouvelle affaire avait éclaté. L’athlète avait été placé en garde à vue pour violences conjugales après une altercation survenue devant le lieu de travail de son épouse. Mis en détention provisoire, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier à une peine d’un an de prison ferme, aménageable. Cette condamnation avait des conséquences directes sur sa carrière : la Fédération française de rugby avait acté la fin de ses convocations en équipe nationale, et le club de Clermont avait annulé son recrutement.

Quelques semaines après ce verdict, Haouas faisait face à une autre condamnation liée à une bagarre survenue en 2014 dans une boulangerie. Cette fois, la justice lui avait infligé une peine de 18 mois de prison, dont 9 fermes. L’appel de cette décision est en cours.

Un retour à Montpellier sous conditions strictes

Après une année passée à Biarritz, il était revenu en 2024 à Montpellier, le club qui l’avait révélé en 2016. Son retour avait été conditionné par « un comportement exemplaire ». Conscient de son parcours tumultueux, le MHR avait mis en place un accompagnement spécifique, en partenariat avec le Centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA Sud Occitanie). Un accompagnement que Mohamed Haouas avait accepté, mais qui semble toutefois tarder à porter ses fruits.

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