Société
Kémi Séba interpellé à Paris

Le Béninois Kéni Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi a été interpellé lundi 14 octobre selon une source proche du dossier. Connu pour ses positions ouvertement anti-occidentales, et déchu de la nationalité français en juillet dernier, l'homme a donc été interpellé ce lundi. Le motif de son interpellation n'a pour le moment pas fuité, comme le précisent nos confrères du Figaro. En mars de l'année 2024, la préfecture du département de l'Essonne avait fait interdire une conférence du militant de 42 ans, une décision qui avait d'ailleurs était suspendue par le tribunal Administratif.
Kémi Séba et ses prises de positions controversées
L'ancien leader de la Tribu Ka, revendiquait des positions pour le moins controversées. En effet, il prônait une forme de séparations entre personnes ayant la peau noire et ceux de couleurs blanches. Cette fameuse Tribu Ka avait été dissoute par le gouvernement français en 2006. Stellio Gilles Robert Capo Chichi a d'ailleurs était condamné à de nombreuses reprises pour incitations à la haine raciale. Il a notamment brûlé un document qu'il désignait comme son passeport français lors de l'interdiction de la préfecture du Département de l'Essonne d'une de ses conférences.
Aujourd'hui leader du groupe Urgences Panafricanistes, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, dispose d'une certaine affluence sur les réseaux sociaux, notamment à travers une communauté conséquente. Thomas Gassilloud député Renaissance, avait accusé Kémi Séba d'être un agent de propagande à différents niveaux. En particulier au niveau de la Russie, puique le député de la Renaissance parlait d'un « relais de la propagande russe », il ajoutait que Stellio Gilles Robert Capo Chichi servait « une puissance étrangère qui alimente le sentiment antifrançais ». Une interpellation qui survient donc seulement trois mois après sa déchéance de nationalité. Le Béninois continue donc de faire polémique.
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