Société
Drancy : quatre enseignants menacés de mort, leur collège a du fermer

Le collège Paul-Bert de Drancy a récemment été le théâtre d'un incident impliquant quatre enseignants menacés de mort via le réseau social Snapchat. Ces menaces, accompagnées de photos des enseignants prises lors d'une manifestation antérieure, ont provoqué une réaction immédiate de la part du personnel de l'établissement, qui a déposé un droit de retrait par mesure de sécurité. En conséquence, le collège a temporairement fermé ses portes.
Les menaces, publiées sous le pseudonyme inquiétant de "le tueur", ont suscité une vive inquiétude parmi les membres de la communauté éducative et les autorités locales. Les messages menaçants indiquaient une connaissance détaillée des habitudes de vie des enseignants concernés. Les photos envoyées étaient suivies d’un fond noir relatant ce message : « Demain madame X morte, madame X morte, X morte, X mort ». Les enseignants directement menacés n'ont pas tardé à réagir en déposant plainte, accompagnés par leur chef d'établissement. Le rectorat de Créteil a assuré aux enseignants qu'ils bénéficieraient de la protection fonctionnelle nécessaire dans de telles circonstances. Pour l'instant, l'enquête en cours tentera de déterminer l'identité de l'auteur des menaces, et s'il s'agit d'un individu isolé ou d'un groupe.
Collège Paul-Bert à Drancy : un climat scolaire tendu
Ce n'est pas la première fois que le collège Paul-Bert est confronté à des problèmes de sécurité et de climat scolaire tendu. Des manifestations antérieures ont déjà mis en lumière les défis auxquels le personnel et les élèves sont confrontés, notamment les violences physiques et psychologiques au sein de l'établissement.
L'incident actuel soulève des préoccupations plus larges concernant la sécurité des enseignants et le climat scolaire dans les établissements de la région en proie à l'islamisme. Les élèves, perturbés par cet événement, ont également exprimé leur mécontentement quant à l'atmosphère générale au sein de l'école. Pour l'heure, les enseignants concernés ont préféré ne pas faire de commentaires publics sur cette affaire, laissant l'enquête suivre son cours pour déterminer les mesures à prendre afin d'assurer la sécurité de tous les membres de la communauté éducative.
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