Société
Six individus interpellés après une série de home-jackings violents dans l’Aube

L’affaire commence dans la nuit du 8 au 9 février, lorsqu'un homme est séquestré à Sarcelles par un groupe d’individus armés. Convaincus que leur victime cache une importante somme d’argent, les malfaiteurs n’hésitent pas à lui infliger des tortures physiques pour obtenir des informations, notamment en lui coupant un doigt. Selon les informations de BFMTV, ils dérobent ensuite plus de 20 000 euros. Le parquet de Pontoise ouvre alors une enquête pour plusieurs chefs d’accusation, incluant vol et extorsion en bande organisée.
L’enquête, menée par la Division de criminalité territoriale du Val-d’Oise (DCT 95) et la Brigade de Recherche et d’Intervention financière nationale (BRI FN), aboutit à une identification rapide des suspects. L'un d'eux, un homme de Noisy-le-Sec, est rapidement désigné comme le chef du groupe. Un travail minutieux de surveillance permet de suivre les déplacements des suspects, qui se dirigent vers Troyes, dans l’Aube, où ils se préparent à une nouvelle tentative de home-jacking.
Les malfaiteurs pris en flagrant délit près de Troyes
Arrivés dans la région de Troyes, ces derniers louent plusieurs Airbnb et commencent des repérages pour choisir leur prochaine victime. Ils ciblent un homme de 25 ans, en lien avec l’achat d’un bureau de tabac. En plaçant un traceur sous sa voiture, ils espèrent déterminer le meilleur moment pour passer à l’action.
Le 17 février, alors qu’ils se préparent à attaquer, les forces de l'ordre interviennent. Les suspects, cagoulés et armés de fusils, tentent de faire croire qu’ils sont des policiers en arborant des brassards. Quatre d'entre eux sont rapidement arrêtés, mais un homme réussit à s'échapper en voiture, percutant un véhicule de police avant d’être interpellé. Un dernier suspect prend la fuite à pied, tirant sur les policiers, avant d’être capturé grâce à l’aide d’un chien de la brigade cynophile.
Les six membres du groupe ont été transférés à Cergy pour être interrogés. Lors des perquisitions dans les Airbnb, les forces de l’ordre ont trouvé des armes, de l’argent et des informations concernant d'autres victimes. Poursuivis pour une série de délits, y compris tentative de meurtre sur un agent de l’autorité publique, ces suspects pourraient également être impliqués dans d'autres affaires similaires.

2 commentaires
Roswel
Euh non, on peut pas donner ces informations la bien-pensance l'interdit, les juges rouges nous surveillent.. Enfin pas tout à fait, on peut déblatérer, stigmatiser, mentir quand il s'agit de l'extrême droite (ED= tout ce qui n'est pas pastèque, socialiste et tutti quanti)
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