Immigration
À Vertou, l'aide à l'enfance submergée par l’afflux de mineurs non-accompagnés

Aide sociale à l'enfance : des mineurs explosifs
Il y a quelques mois, Jérôme*, sa famille et ses voisins ont vu leur environnement changer radicalement. Trois maisons ont été rachetées par le département : l'une il y a un an et demi pour 360 000 €, et les deux autres plus récemment, pour 520 000 € et 700 000 €. L'objectif ? Y installer un foyer d'urgence pour mineurs du Centre Départemental de l’Enfance et de la Famille (CDEF), sous l’égide de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Structure publique initialement destinée à l'accueil temporaire d'enfants et d'adolescents en difficulté, ce centre conçu pour offrir un hébergement d'urgence aux mineurs, et parmi eux, aux mineurs non-accompagnés offre dans les faits une prise en charge chaotique, entraînant tout le voisinage dans un quotidien ubuesque.
Le manque de places dans les structures d’accueil d'aide sociale à l’enfance pousse souvent l’ASE à prendre des mesures alternatives, parfois illégales. Les enfants peuvent ainsi se retrouver placés dans des gîtes ou des hôtels, des solutions non homologuées par la protection de l’enfance. À Vertou, les conditions de mise en place de ce foyer laissent planer un certain mystère. Les voisins déplorent une grande opacité sur le projet et ses financements. Les maisons ont été achetées sans consultation ni information préalable des riverains. La police elle-même n’était pas au courant de l’existence de ce foyer, ce qui complique la gestion des incidents et des délits survenus depuis son installation.
Dans cette petite commune de Loire-Atlantique, ce sont donc trois maisons d’un quartier résidentiel qui ont été réquisitionnées. Sans surprise, en quelques semaines, la tranquillité des habitants de ce quartier plus que paisible a été perturbée par des nuisances en tout genre. La présence constante de voitures mal garée, de poubelles éventrées, et même de rats est devenue habituelle. Les dégradations et les troub
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1 commentaire
Archieteckel
J'ai malencontreusement été contraint, pour raisons financières, de faire des remplacements dans des établissements similaires de la métropole nantaise et je ne peux que confirmer tout ce que décrit cet article. J'ajouterai que les éducateurs expérimentés, fermes, sérieux, rigoureux et avec un profil de fds classique ne sont clairement pas recherchés par les responsables d'établissement pour des CDI. Ils vont préférer des jeunes, malléables à merci et peu payés car en début de carrière. Je suis très soulagé de pouvoir me concentrer sur l'accompagnement d'enfants en situation de handicap. Et de le faire pour des associations serieuses et exigeantes. Là on me donne les moyens d'exercer pleinement un métier qui me passionne toujours autant.
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