International
Donald Trump prêt à négocier avec Poutine et Zelensky pour stopper le carnage en Ukraine

Le président-élu des États-Unis, Donald Trump, a exprimé lundi 17 décembre son désir de discuter avec les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, pour stopper le « carnage » en Ukraine. Cette déclaration suit des félicitations de Poutine pour les avancées russes sur le front. Donald Trump, qui prendra ses fonctions le mois prochain, avait promis durant sa campagne de mettre fin rapidement au conflit, insistant sur un « cessez-le-feu immédiat » et l'ouverture de pourparlers. Cependant, cette perspective inquiète les Européens et les Ukrainiens, qui redoutent que Trump pousse Kiev à faire des concessions importantes, offrant ainsi une victoire géopolitique à Moscou.
Trump à la rescousse : des négociations imminentes pour la paix
« Nous allons parler au président Poutine et nous allons parler (à) Zelensky et (aux) représentants de l'Ukraine. Il faut arrêter ça, c'est le carnage », a affirmé Trump depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride. « Une grande partie de ce territoire, quand on regarde ce qui est arrivé... Il y a des villes où il n'y a pas un bâtiment debout, c'est un chantier de démolition (...). Les gens ne peuvent donc pas retourner dans ces villes, il n'y a plus rien », a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine a souvent mentionné son ouverture à des négociations, mais seulement si elles se basent sur « les réalités du terrain », où les forces russes ont dominé depuis le début de l'année. Parmi les exigences russes figurent la reconnaissance de quatre régions partiellement occupées par la Russie - Donetsk et Lougansk à l'est, Zaporijjia et Kherson au sud - ainsi que la Crimée, annexée en 2014, et l'abandon par Kiev de ses aspirations à rejoindre l'OTAN.
Zelensky face à un dilemme : concessions contre sécurité
Initialement, Zelensky s'était fermement opposé à toute concession, mais ces derniers mois, confronté aux défis militaires et à la menace d'une diminution de l'aide occidentale, il a modéré sa position. Il a suggéré que l'Ukraine pourrait renoncer temporairement à la récupération des territoires contrôlés par la Russie, en échange de garanties de sécurité de l'OTAN et d'un renforcement de l'assistance militaire.
À lire aussi : Syrie : une mission diplomatique française se rend à Damas, une première depuis 12 ans

Aucun commentaire
Chargement