International
Costa Rica : un nouvel allié des États-Unis pour l'expulsion des migrants

Ce 17 février, le gouvernement costaricain a annoncé « collaborer avec les États-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers ». Cette décision fait suite aux pressions exercées par l’administration Trump, qui a fait de l’expulsion massive des clandestins une priorité absolue depuis son retour à la Maison-Blanche.
Un premier vol, transportant 200 migrants issus principalement d’« d'Asie centrale et d'Inde », est donc attendu à San José le 19 février. Ces personnes seront transférées vers un centre d’accueil temporaire, situé à 360 kilomètres de la capitale. L’ensemble du dispositif est financé par Washington et encadré par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Un dispositif régional sous la coupe des États-Unis
Le Costa Rica emboîte le pas au Panama, qui a accueilli un premier vol le vendredi 14 février avec 119 migrants expulsés, et au Guatemala, qui a également accepté de servir de point de transit.
Ces accords témoignent de la stratégie de délégation des expulsions, mise en place par Donald Trump, qui a annoncé vouloir mener « le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine ». Cette politique s’est déjà traduite par des expulsions spectaculaires orchestrées via des vols militaires, certains migrants étant même déportés à Guantanamo, la base américaine à Cuba.
À lire aussi : Trump veut expulser 30 000 migrants dans la prison de Guantánamo

1 commentaire
vert10
L'oim qui dépend de l'onu. Après le covid avait repris des programmes de remigration des clandestins en Libye vers leurs pays d'origine sénégalaise, Mali etc. Hélas ces programmes devraient être intensifiés en Europe.
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