Société
Saint-Martin-Boulogne : un homme criant « Allah Akbar » et armé de couteaux blessé par la police

Dans la nuit du vendredi 28 février au samedi 1ᵉʳ mars, un homme de 40 ans a été blessé par balle par un policier à Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais) après avoir menacé des fonctionnaires de la Brigade anticriminalité (BAC) avec deux couteaux.
Un contrôle qui dégénère
Vers 4 heures du matin, une patrouille de la BAC repère un individu suspect à proximité de la résidence René-Descartes. Lorsque les policiers tentent de le contrôler, il sort un couteau, puis un second de son sac à dos, menaçant directement les forces de l’ordre.
Selon Le Parisien, il aurait crié « Allah Akbar » lors de son attaque.
Les tentatives de neutralisation échouent
Les policiers tentent d’abord d’utiliser un pistolet à impulsion électrique, puis un lanceur de balles de défense (LBD), sans succès. L’homme refuse d’obtempérer et se montre de plus en plus agressif.
« Alors que les policiers décident de le suivre, l’individu se retourne une première fois vers eux en courant en leur direction et en leur demandant de tirer », a indiqué le procureur de la République, Guirec Le Bras.
Face à cette menace immédiate, un policier ouvre le feu à deux reprises, atteignant le suspect à la cuisse. Celui-ci tombe au sol et est rapidement pris en charge par les secours.
Un suspect connu des services de police
Le quadragénaire a été condamné à quatre reprises entre 2012 et 2023 pour « conduite sous l’empire de stupéfiants, usage de stupéfiants, menaces de mort et outrages à personne dépositaire de l’autorité publique ».
Lors de son interpellation, les policiers constatent qu’il « avait entouré son torse de cartons », selon le procureur. Sa mère, âgée de 65 ans, présente sur les lieux, a été transportée à l’hôpital en état de choc.
Deux enquêtes ouvertes
Le suspect a été placé en garde à vue sous surveillance policière à l’hôpital. Deux enquêtes ont été ouvertes : une pour « tentative d’homicide sur fonctionnaire de police », et une autre confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée d’évaluer l’usage des armes par les forces de l’ordre.
Ce samedi matin, la rue Marlborough a été bouclée pour permettre les relevés de la police scientifique.

6 commentaires
Livre Noir
" atteignant le suspect à la cuisse " C'est beaucoup plus vers le haut qu'il faut viser !
Signaler un abusMaman Louve 31
Et bien sur la policier se retrouvd face a l'IGPN pour avoir fait son metier. Il y en a marre dd voir comment ce pays traite sa police. Ces hommes mettent leur vie en danger chaque jour et son traiter moinsbien que les criminels quand ils font ce pour quoi ils sont payes. Ca n'existe dans aucun metier. Laissez la policd travailler et agir avant qu il y ait des victimes
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