Société
Manifestation contre l’insécurité à Paris : “Votre laxisme tue les nôtres”

Ce samedi 1er mars, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Paris, devant le Panthéon, à l’appel du collectif Justice pour les Nôtres pour dénoncer « l’insécurité et le laxisme judiciaire ».
Un rassemblement sous le signe de la colère
Le rassemblement, annoncé depuis plusieurs jours, visait à interpeller les pouvoirs publics et à exiger des mesures fermes contre la criminalité et l’immigration.
Dès le début de l’après-midi, les slogans résonnaient dans la foule : « Votre laxisme tue les nôtres », pouvait-on lire sur une large banderole. D’autres messages ciblaient directement le gouvernement et les responsables de la sécurité publique : « Darmanin, Retailleau, il est temps d’agir ! » ou encore « Justice laxiste, Darmanin complice ! ».
Un discours offensif contre l’inaction des autorités
Sur scène, plusieurs figures du mouvement ont pris la parole. « Nous voulions donner aux gens l’occasion de crier leur colère et leur tristesse face au laxisme judiciaire et à l’insécurité », a expliqué Paul, un porte-parole du collectif.
Raphaël Ayma, autre figure centrale du mouvement, a dénoncé ce qu’il considère comme un abandon des citoyens par l’État : « Pour Thomas, Axelle, Elias et tous ces noms qui nous sont tant familiers au vu de l’actualité dramatique, nous réclamons justice pour les nôtres. C’est nous contre le monde ! »
Nicolas Faure, également présent, a insisté sur la nécessité d’un changement radical : « Les Français n’en peuvent plus du laxisme judiciaire. Des gens en meurent. On ne peut pas se contenter de paroles dans le vent. Nous voulons en finir ! »
D’autres orateurs ont exprimé leur détermination, appelant à une réponse politique plus ferme. « Nous ne laisserons jamais tranquilles les barbares qui assassinent notre peuple », a déclaré Paul. De son côté, Erga a évoqué les récentes affaires judiciaires qui ont marqué l’opinion publique : « Jamais nous cesserons de faire entendre notre voix pour dénoncer le laxisme judiciaire. Pour Lola, Elias, Matisse, Thomas ! »
Une manifestation qui marque une montée en puissance du collectif
Ce rassemblement s’inscrit dans la continuité des mobilisations précédentes du collectif Justice pour les Nôtres. En novembre dernier, une première manifestation avait eu lieu à Romans-sur-Isère pour les un an de l’assassinat de Thomas Perotto. Depuis, le mouvement a multiplié les actions et les appels à manifester, revendiquant un durcissement des politiques de sécurité et de justice.
Dans une interview accordée en amont de l’événement, Raphaël Ayma nous avait justifié cette stratégie : « La gauche occupe traditionnellement la rue. Dans un pays où elle est minoritaire et où nous sommes majoritaires, c’est quelque chose qui doit changer. »
L’ampleur de la mobilisation de ce samedi laisse entrevoir une volonté du collectif de structurer un mouvement de contestation durable. Face aux critiques sur leur positionnement radical, les organisateurs ont insisté sur leur volonté d’une action revendicative mais encadrée : « L’idée, c’est de donner un ton revendicatif à notre manifestation, parce que nous sommes en colère et que nous l’assumons. Mais on manifestera à visage découvert, encadré. »
Alors que l’insécurité et le laxisme judiciaire restent des sujets majeurs du débat public, Justice pour les Nôtres entend poursuivre ses actions et peser dans les discussions à venir. Le collectif annonce déjà d’autres mobilisations pour les mois à venir, avec l’objectif affiché de faire pression sur les autorités.

4 commentaires
vert10
Y avait il des pancartes oqtf violeurs dehors ? Car cela deplait visiblement au procureur de Mulhouse, qui la semaine dernière. Avait fait un caca nerveux, en poursuivant 2 membres d'action française pour avoir dit la vérité.
Signaler un abuspatrick.jobart
La gauche ! Parti socialiste : 1,7% aux dernières présidentielles. Clairement les français n'en veulent plus. Conseil constitutionnel socialiste, conseil d'état socialiste, cour des comptes socialiste, et je passe la dictature ARCOM et autres. Bonjour la démocratie.
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