Politique
[ÉDITO] « Le wokisme traque les dissidents jusque dans les salles de cinéma », dénonce Éric Naulleau
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En concluant, chose des plus rares, à un non-lieu avec « absence d’infraction », la justice vient officiellement d’établir que les accusations de harcèlement sexuel portées par Sandrine Rousseau contre Julien Bayou étaient dénuées du moindre fondement. La première avait publiquement reproché au second des comportements « de nature à briser le moral des femmes », sans en démordre même lorsque les instances disciplinaires du parti écologiste durent renoncer à se réunir, faute de plaignantes. Ce qui nous amène à la question suivante : dans quel pays une députée pourrait-elle être nommée présidente d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences commises dans le cinéma après avoir ainsi instrumentalisé une juste cause féministe pour écarter un rival politique ?
Ce pays, c’est le nôtre. Mais au-delà d’une décision burlesque de confier les investigations sur des feux de forêt à une pyromane, les auditions menées par la commission susdite révélèrent un projet de plus grande ampleur, celui d’instituer un art officiel, tout entier soumis à une idéologie totalitaire — comme aux plus mauvais temps rouges ou bruns. Ce projet, c’est le wokisme. Tels les accusés d’un procès de Moscou, une journaliste de Télérama (Guillemette Odicino) accompagnée des directeurs présent et passé des Cahiers du cinéma (respectivement Marcos Uzal et Serge Toubiana) furent parmi d’autres convoqués à des fins d’autocritique.
Du moins les censeurs des régimes passés se montraient-ils d’excellents connaisseurs de leur sujet. Tandis que Sandrine Rousseau et ses assesseurs accablèrent la galerie des énormités tombées de leurs bouches sans qu’elles (les énormités) se transforment en crapauds comme dans un conte de Perrault — ce qui aurait du moins été distrayant. M. Erwan Balanant, rapporteur de la commission, prétendit que Les Cahiers du cinéma avaient de tout temps détenu le pouvoir de détruire par un seul article la carrière d’un film ou même de causer « la mort prof
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